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Bonjour, certains films et certaines séries peuvent heurter votre sensibilité alors soyez vigilants. Il est possible que le contenu de ce blog contienne des erreurs. Je relis mais je ne vois pas tout. Si plusieurs films et séries ont la même date (en haut blanc sur noir) c'est que je les ai déjà vu, je m'en souviens, j'ai juste fais une mise à jour ou que j'ai vu 2 films ce même jour. C'est le film qui compte pas la date. Merci de votre indulgence et compréhension.

10 juillet 2024

034-Oppenheimer

 

Titre : Oppenheimer

Année : 2023

Réalisateur : Christopher Nolan

Acteurs/Actrices : Cillian Murphy - Robert Downey Jr

Emily Blunt - Matt Damon - Florence Pugh

Josh Hartnett - Casey Affleck - Rami Malek

Kenneth Branagh - David Krumholtz - Matthew Modine

James D'Arcy - Tom Conti - Gary Oldman

Pays : Etats-Unis - Royaume-Uni

Temps : 180 minutes (3h00min)

Genre : Biographie - Histoire - Drame - Thriller

Ma note : 4 / 5


Le film présente une narration non linéaire, entrelaçant différentes périodes de la vie de Robert Oppenheimer : ses années de Cambridge à Los Alamos, son audition de sécurité en 1954 et l'audition parlementaire de Strauss en 1959. L'histoire est ici résumée en suivant l'ordre chronologique des événements.

En 1926, Robert Oppenheimer étudie au laboratoire Cavendish de Cambridge au Royaume-Uni. Outre son mal du pays, il est en proie à des crises d'anxiété, surtout parce qu'il ne se sent pas à l'aise dans les travaux pratiques ; il préfère la théorie. Il travaille sous la direction de l'exigeant Patrick Blackett et va même jusqu'à empoisonner la pomme de ce dernier. Il se ravisera cependant, surtout quand Niels Bohr sera sur le point de la manger accidentellement. Oppenheimer termine son doctorat en physique à l'université de Göttingen en Allemagne et rencontre notamment Werner Heisenberg lors d'une conférence à l'École polytechnique fédérale de Zurich. Il retourne ensuite aux États-Unis où il espère développer ses recherches en physique quantique. Il commence à enseigner à l'université de Californie à Berkeley et au California Institute of Technology. En 1936, il rencontre Jean Tatlock, une jeune femme membre du Parti communiste. Ils entretiendront une relation amoureuse intermittente jusqu'à la mort de celle-ci — en janvier 1944 —, et ce, malgré le mariage d'Oppenheimer avec Katherine Puening, biologiste et ex-communiste, qui a lieu en 1940. Lié à des communistes, Robert Oppenheimer est dès lors surveillé notamment par le FBI. En 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, le général Leslie Richard Groves recrute Oppenheimer pour diriger le projet Manhattan. Le but de celui-ci est de développer une bombe atomique. Le scientifique lui a alors assuré qu'il n'avait aucune sympathie communiste. Oppenheimer, qui est juif, est par ailleurs particulièrement motivé pour devancer les nazis sur leur programme d'armes nucléaires en cours, dirigé par Werner Heisenberg, qu'il connaît bien. Oppenheimer rassemble une équipe de scientifiques comprenant Edward Teller, Hans Bethe, Isidor Isaac Rabi et David L. Hill. Il les regroupe à Los Alamos au Nouveau-Mexique au sein d'un laboratoire pour créer secrètement la bombe avec l'intention qu'elle sauverait le monde malgré ses répercussions mondiales potentielles. Pendant le développement, il reçoit la visite de Niels Bohr et s'entretient également avec Albert Einstein, qui lui parlent de la possibilité qu'une telle bombe déclenche une réaction en chaîne qui pourrait détruire le monde. En 1945, la Seconde Guerre mondiale touche à sa fin en Europe après la capitulation du Troisième Reich. Certains scientifiques du projet commencent à avoir des doutes sur la nécessité de poursuivre le projet. Néanmoins, la bombe est terminée et l'essai Trinity a lieu avec succès le 16 juillet 1945, juste avant la conférence de Potsdam. Le président américain Harry S. Truman décide de larguer des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki pour forcer la reddition du Japon. Dès lors, Robert Oppenheimer devient aux yeux du public le « père de la bombe atomique ». Hanté par l'immense destruction provoquée par les bombes, le scientifique rencontre le président américain pour l'exhorter à la retenue dans le développement d'armes de plus en plus puissantes. Truman n'est cependant pas touché par la détresse d'Oppenheimer, qu'il perçoit comme une faiblesse, et insiste sur le fait que lui seul, en tant que président, porte la responsabilité de l'utilisation de la bombe. Oppenheimer continue néanmoins de ressentir une intense culpabilité. Oppenheimer critique alors la poursuite du développement nucléaire, en particulier l'élaboration de la bombe à hydrogène. Cela l'oppose donc à son ancien collaborateur, Edward Teller. Sa position devient un point de discorde au milieu de la guerre froide contre l'Union soviétique. Lewis Strauss, président de la Commission de l'énergie atomique des États-Unis, en veut à Oppenheimer notamment en raison d'une humiliation publique qu'il a subie lors d'un débat sur la circulation des isotopes. Strauss est également persuadé qu'Oppenheimer l'a critiqué auprès d'Einstein. En avril 1954, Strauss manœuvre en secret et organise l'audition de sécurité d'Oppenheimer, visant à prouver que le scientifique est un espion à la solde des Soviétiques. Défendu par certains proches, Oppenheimer est trahi par le témoignage de Teller et d'autres associés. Strauss exploite les liens d'Oppenheimer avec des communistes, anciens ou actuels, tels que sa défunte maîtresse Jean Tatlock et son frère Frank. Malgré les témoignages de plusieurs alliés, l'habilitation de sécurité d'Oppenheimer est révoquée. Cela ternit son image publique et anéantit son influence politique. Plus tard, en 1959, une audience de confirmation du Sénat se réunit pour valider ou non la nomination de Lewis Strauss au poste de Secrétaire au Commerce. Contre toute attente, les motivations personnelles et secrètes de Strauss pour faire chuter Oppenheimer sont révélées par David L. Hill, ancien membre du Projet Manhattan. Ces révélations provoquent l'échec de la validation de Strauss. En 1963, le président Lyndon B. Johnson remet à Oppenheimer le prix Enrico-Fermi en signe de réhabilitation politique et médiatique. Il est alors révélé que la conversation antérieure d'Oppenheimer avec Einstein ne concernait pas du tout Lewis Strauss, mais plutôt les implications profondes des armes nucléaires sur le long terme. En outre, Einstein lui rappelle une cérémonie au cours de laquelle Oppenheimer et ses collègues lui avaient remis un prix ; mais comme ils pensaient qu'Einstein ne comprenait plus ce qu'il avait initié, le prix en question était plus pour eux que pour lui. Il le prévient alors que la même chose va lui arriver, qu'une fois qu'Oppenheimer sera « suffisamment puni » pour ce qu'il a accompli, il recevra un prix au cours d'une cérémonie et se verra dire que tout est pardonné ; mais que tout comme la cérémonie du prix d'Albert Einstein n'était pas pour lui, celle d'Oppenheimer ne lui sera pas destinée non plus. Finalement, Oppenheimer se demande si l'essai Trinity, et dans une plus large mesure la création de l'arme atomique, n'a pas déclenché une réaction en chaîne d'événements qui pourraient conduire à un holocauste nucléaire.