Titre : Le bounty
Année : 1984
Réalisateur : Roger Donaldson
Acteurs/Actrices : Mel Gibson - Anthony Hopkins
Laurence Olivier - Edward Fox - Daniel Day-Lewis
Liam Neeson
Pays : Etats-Unis - Royaume-Uni - Nouvelle-Zélande
Temps : 123 minutes (2h03min)
Genre : Aventure - Histoire
Ma note : 5 / 5
En 1787, William Bligh, lieutenant de la Royal Navy, est chargé du commandement du HMS Bounty pour une expédition vers Tahiti afin de ramener des plants d'arbre à pain à la Jamaïque. La tyrannie de Bligh amène une partie de l'équipage à se mutiner peu après être reparti de Tahiti, sous la direction de Fletcher Christian, officier en second et longtemps ami du capitaine. Les mutins se réfugient dans l'île inhabitée de Pitcairn, tandis que le capitaine réussit avec quelques fidèles à gagner dans une chaloupe une île habitée. Quelques mois plus tard, il est appelé à rendre des comptes sur cette affaire devant une cour martiale de la Marine britannique. Le film se présente sous forme de flashbacks à partir de l'audition de Bligh, qui s'efforce de se justifier pour l'échec de l'expédition. Il raconte en détail les circonstances de la mutinerie. De leur arrivée sur l'île jusqu'à la révolte de l'équipage aux allures de pirate et l'échec de ce dernier dans l'accomplissement de sa mission. William Bligh tient tout au long du film un journal intime dans lequel il écrit ses sentiments quant à cette aventure tumultueuse. L'expédition qui n'avait pour but que de rapatrier de la végétation exotique, plus précisément l'arbre à pain (véritable obsession de l'officier Bligh), se transforme rapidement en escale orgiastique de pirates, où les marins et hommes de la Royal Navy se négligent, délaissant leur uniforme, à l'instar de Fletcher Christian préférant le torse nu et tatouages tribaux. En somme, la majorité de l'équipage soumis désormais à l'ivresse paradisiaque de Tahiti, changent au profit d'authentiques personnages oisifs, voulant jouir des plaisirs simples et triviaux de la vie insulaire. William Bligh tiraillé entre une frustration croissante et une rigidité pathologique, ne parviendra jamais à leur faire entendre raison, à l'exception d'une poignée plus ou moins fidèle, afin de les ramener en Europe où certains devront être jugés devant la Cour royale de justice du Royaume-Uni.